Un fait divers défraye la chronique dans les sites informatifs de jeux et de casinos en ligne comme Roulette.be. On apprend ces derniers jours qu’un Toulousain de 32 ans, employé du comité d’entreprise d’Air France, a été interpellé après avoir détourné plus de 100.000 euros dans la caisse de son employeur, dans le but d’assouvir sa passion du jeu.
Un employé pas vraiment modèle
On a pu se rendre compte que l’entreprise Air France est particulièrement en difficulté depuis ces 15 dernières années, et qu’elle est victime de nombreuses affaires au niveau de ses employés et dirigeants. Air France s’efforce en effet de réduire ses pertes et de multiplier ses actions marketing pour toujours conquérir de nouveaux clients. Mais il semblerait que quelques employés de la firme, et plus particulièrement un des employés, n’ait pas la même politique de restriction que la direction de son entreprise. Une affaire explosera dans les tribunes, dénoncée en premier lieu sur les magazines 20 minutes et La Dépêche du Midi, qui ont alors relaté les mauvaises aventures d’un salarié de la compagnie aérienne pas vraiment très impliqué dans la crise que subit son employeur.
100 000€ aux frais d’Air France
Un employé qui exerçait au comité d’entreprise d’Air France, a effectivement dépensé plus de 100 000 euros en utilisant la carte de crédit du leader français. Pour ce faire, il aura alors la judicieuse et vicieuse idée d’effectuer 108 retraits pour un total de 102.081 euros. Il s’occupait de l’organisation des colonies de vacances et possédait donc à ce titre une carte bancaire d’entreprise pour assurer les frais. Une carte qu’il conservait alors sur lui entre deux missions.
Mais si nous vous relatons cette histoire sur notre portail spécialisé dans les jeux de casino et de hasard, c’est tout simplement parce que cet homme de 32 ans détournait cet argent pour jouer et se refaire. Véritablement accro aux jeux, le petit malin a utilisé le moyen de paiement du comité d’entreprise à 108 reprises pour une perte nette de 102.081 euros pour jouer aux machines à sous. On se retrouve alors face à un Toulousain, qui a logiquement reconnu son addiction aux machines à sous, et qui a été interpellé avant de plaider coupable devant la justice. Il est intéressant de relever qu’après avoir gagné 50 000€ en plusieurs fois au Casino Barrière et se trouvant grisé par son succès, il tentera alors une fois de trop sa chance et perdra tous ses gains.
18 mois de prison avec sursis
Le comité d’entreprise d’Air France a porté plainte et face aux policiers de la sûreté départementale, l’homme a immédiatement reconnu les faits et son addiction. Même si l’affaire peut paraître loufoque, elle n’en reste pas moins un crime puni par la loi et l’homme a donc été condamné à 18 mois de prison avec sursis, tout en étant soumis également à une obligation de soins. Ce salarié d’Air France, condamné donc à un an et demi de prison avec sursis et mise à l’épreuve pour avoir utilisé la carte bancaire du comité pour jouer au casino, devra également rembourser cette grosse somme détournée à son employeur, le préjudice s’élevant à 102 081€. Une sentence et une sanction qui devraient certainement le vacciner face à son addiction aux jeux.
Une affaire qui en rappelle une autre
Cette histoire n’est pas sans rappeler l’affaire similaire de cette comptable de l’association Alpaim (Association pour l’aide aux handicapés). La salariée en avait profité pendant quinze ans, reversant une partie à sa complice et dépensant sans compter au casino. Une situation mettant en cause Martine Bernard, ex-comptable, jugée par le tribunal correctionnel pour avoir spolié son employeur d’au moins 900 000€, après que le pot aux roses ait été découvert en octobre 2008.
Un détournement sur le long terme
Martine Bernard avait détourné de l’argent pendant au moins quinze ans, sans jamais attirer l’attention de l’expert-comptable. Elle avait alors joué sur les marges par rapport aux charges, 0,3 % de l’ensemble du budget de 4 millions d’euros. Elle déclarait ensuite un salaire fictif qu’elle virait sur un compte avec mon nom de jeune fille. Elle se sera également allègrement servie du chéquier de l’Alpaim en imitant la signature du trésorier, là encore sans que le président ne s’en aperçoive, triplant ainsi chaque mois son salaire initial de 2 200€.
Elle a détourné alors cet argent et tout dilapidé dans le jeu, avouant devant le tribunal et le président de la Cour : « Je suis une joueuse, j’allais au casino et j’ai beaucoup donné aussi ». En effet, elle reversait de l’argent à son inséparable amie Mireille Arnaud, également accro aux machines à sous de La Grande- Motte ou de Palavas. Un petit cadeau d’une valeur de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Mais outre sa passion pour les jeux de casinos, la comptable avait également considérablement augmenté son train de vie, vivant agréablement dans une villa avec piscine à 900€ de loyer, s’offrant des voitures pour elle et ses proches et ne lésinant pas sur le traiteur lors des fréquentes réceptions qu’elle organisait chez elle. Elle prenait des employés de jardin et changeait de garde-robe régulièrement lorsqu’elle organisait des soirées avec ses amies friquées de Montpellier.
Il n’en reste pas moins que le tribunal s’est toujours demandé où étaient passés les 900 000€, voire peut-être même en réalité beaucoup plus, parce qu’une partie des faits est prescrite. Le bâtonnier Chatel, aux intérêts de l’Alpaim, ne croit alors pas un seul instant que tout l’argent a été dilapidé. Sa conviction sera alors que tout cet argent qui plane allait certainement être retrouvé tranquillement dans la retraite de Martine qui l’aura certainement judicieusement placé.