Nous vous proposons de découvrir pour quelle raison de nouveaux casinos font leur entrée en Grèce depuis la fin de l’année dernière et donc de ce début d’année 2019…
Une Grèce en reconstruction grâce aux casinos
Il faut savoir avant tout chose que la Grèce a connu en fait de nombreuses et conséquentes difficultés ces dernières années. Mais à présent, le pays se redresse petit à petit et dépend maintenant de ses industries du tourisme, mais aussi de jeu. Une dernière industrie qui reste un secteur fiable et prometteur pour l’aider à surmonter tous les problèmes économiques dont elle est la cible.
Et c’est ici que les établissements de jeux interviennent avec cette option du gouvernement de récemment annoncer que son archipel grecque avait accordé de nouvelles licences de casino. Une action légitime et surtout logique dans le but d’apporter toujours plus de nouvelles sources de revenus.
Une Grèce en crise qui compte sur le jeu
Même si la Grèce a traditionnellement été reconnue comme un pays qui profite de revenus élevés, elle n’en reste pas moins victime de graves problèmes importants, et ce depuis la Grande Récession qui s’est imposée à la fin de 2009. Une époque pendant laquelle le gouvernement révisera son déficit estimé de 6 % du produit intérieur brut (PIB) à 12,7 %.
Nous ne sommes pas ici, sur Roulette.be, pour parler finances et politique, mais il est important de signaler cependant qu’au début de l’année 2010, il a été découvert que les niveaux d’endettement réels de la Grèce et de l’Italie avaient été cachés par des produits financiers plutôt complexes. Il faut savoir en effet que ces pays ont reçu une généreuse avance financière des liquidités. Un petit geste qui n’est pas sans intérêt puisque cela était instauré en échange de remboursements futurs. Des opérations en sous-marin qui ont donc été plus ou moins tenues à l’écart des comptes.
Les jeux de casinos peuvent-ils sauver la Grèce ?
Il faut bien avouer que la Grèce a progressivement réussi à prendre le contrôle de la situation depuis ces difficultés qui feront bientôt partie du passé. Le pays se permettra même d’avoir eu un excédent budgétaire en 2013, ce qui lui permettra par la même occasion d’être autorisé à revenir sur le marché mondial en 2014.
Mais fort de constater cependant que le chômage quant à lui reste présent, voir même encore élevé. Un paradoxe lorsque l’on sait que ce pays dépend fortement du tourisme et du secteur des jeux d’argent. Est-il besoin de rappeler par exemple que près de 20% de l’activité économique du pays gravite autour de la branche du tourisme ?!
Mais si la Grèce peut voir dans le jeu de casino un potentiel redresseur, c’est que ce secteur des jeux d’argent a radicalement changé ces dernières années ; bien que les casinos et autres établissements de jeu soient entièrement réglementés. Ils sont agréés dans le pays et il existe cependant toujours à ce jour une sorte de monopole d’État dans le cadre très règlementé de l’OPAP ; une entreprise de pari anciennement public qui a été complètement privatisée en 2013 à la suite de cette crise économique en Grèce, via l’organisme Hellenic Republic Asset Development Fund.
Il faut dire que cela a suscité un certain nombre de controverses au fil des ans. Une raison toute tracée ici pour permettre à la Commission européenne d’être en droit de décider que ce monopole d’État violait alors les lois de l’UE. D’ailleurs, le gouvernement grec avait alors délivré des licences pour les opérateurs de jeux d’argent en ligne en 2011. Mais ce sera juste avant de revenir rapidement sur cette décision.
Le jeu et la Grèce
Le monopole de l’OPAP se poursuit donc toujours et des mesures ont été introduites. Elles permettent à 24 opérateurs internationaux d’offrir leurs services dans le pays. Mais cela seulement une fois la licence accordée par le gouvernement.
Il est intéressant de relever que la Commission des jeux estime quant à elle que les résidents grecs ont parié en 2014 plus de 5 milliards de dollars US (4 milliards de livres sterling) sur des plates-formes illégales. C’est une occasion ici de comprendre la raison pour laquelle le pays est de plus en plus ouvert à l’ouverture de ce marché sur son territoire.
Et c’est ainsi que, dans le but de contrer ce phénomène quelque peu néfaste pour l’économie du pays, la Hellenic Gaming Commission (HGC) se retrouve en charge de la délivrance des licences de casino. Une organisation qui est donc bien ancrée et qui a bien l’intention de changer ici la donne pour mieux démarrer 2019.
Un grand pas vers les casinos de Grèce
L’organisme accepte donc à présent les propositions d’investisseurs potentiels. Il étudie toutes les demandes de nouvelles licences de casino dans la région d’Elliniko, au sud d’Athènes, et il met en place un processus de sélection bien défini. Le HGC est actuellement en train de choisir les bénéficiaires de ces licences qui ont eu jusqu’à la date limite du 10 septembre 2018 pour les demandes.
2019 est donc une année qui voit la Grèce vouloir ouvrir de plus en plus le secteur des jeux d’argent aux étrangers. Il est certain qu’un tel centre de villégiature aurait de nombreux avantages pour Athènes et la Grèce dans son ensemble, car il créerait alors des emplois. Mais ce sera également l’occasion de créer également de la prospérité économique pour les visiteurs et surtout pour les habitants. Une manière judicieuse d’augmenter considérablement ici l’attrait de la Grèce en tant que destination touristique.
La Grèce a donc tout à gagner de délivrer ces nouvelles licences pour les casinos sur son sol et a bien l’intention d’aller dans ce sens tout au long de cette nouvelle année 2019. Nous reviendrons certainement dans quelques mois sur cette situation et vous donnerons donc des détails sur l’évolution de ce marché des casinos en Grèce tout au long de 2019 sur notre portail.