Un nouveau directeur et programme pour le casino La Ciotat

Les directeurs passent et les casinos restent…C’est un peu ce qu’on pourrait dire au sujet des managements de ce genre d’établissements de jeux qui perdurent dans le temps, traversants les âges et les siècles. Ce mois-ci, on apprend que Julien Van Rosieren, le nouveau directeur du casino en plein air de La Ciotat, veut fidéliser sa clientèle et qu’il a de nombreux projets pour y arriver.

De belles ambitions pour le casino de La Ciotat

Julien Van de Rosieren, un membre actif du groupe Partouche depuis de bien nombreuses années, remplace Frédéric Bladorne à la direction de l’établissement du premier Casino de plein air d’Europe qui a ouvert ses portes il y a de cela tout juste quelques mois. Alors qu’il est le petit-neveu d’Isidore Partouche, ce rapatrié d’Algérie qui a fondé le groupe en 1973, n’avait pas vraiment pour vocation de baigner dans le milieu des jeux de casinos. Il prend à présent la tête de ce nouveau casino et a bien l’intention de concrétiser de nombreux projets autour de l’établissement.

Une saison explosive

C’est le terme qu’emploie Julien Van de Rosieren lorsqu’on lui demande un peu partout dans la presse, comment s’est déroulée cette première saison depuis le lancement récent de ce nouveau casino en région PACA. Le groupe a particulièrement et agréablement été surpris par ce succès qui a dépassé toutes ses espérances pour un casino concept présent sur le marché en guise de prototype. Ce casino en plein air est en effet le premier du genre et le directeur a bien l’intention de continuer cette aventure en continuant sur la lancée et en proposant certainement d’autres établissements du genre dans le sud de la France.

Un succès flagrant pour le Casino Plein Air de La Ciotat

Julien Van de Rosieren annonce que son nouvel établissement a enregistré 1 000 entrées par jour en semaine et entre 2 500 et 3 000 le week-end. Il nous apprend également que ce large succès est essentiellement dû au bouche-à-oreille, mais également au buzz médiatique qui s’est fait autour de ce concept innovant et original de premier casino en plein air. Il a même eu la chance de se voir devenir le centre d’intérêt d’un reportage de 18 minutes à l’occasion d’une émission télévisée, qui a été plutôt salvatrice et génératrice de l’arrivée de nombreux curieux.

Des clients locaux, mais pas que…

Le Casino Plein Air de La Ciotat a déjà bien cerné l’origine de sa clientèle et connaît à peu près la zone de chalandise de son établissement. Ainsi, Julien Van de Rosieren a pu constater que la plupart de ses clients provenaient principalement d’Aix-Marseille, même s’il est encore à ce jour un peu tôt pour savoir si son casino a réussi à les fidéliser. Mais il a pu constater que certains reviennent avec plaisir, pour venir se souder en arrière-saison, à des clients de l’ancien casino des Flots bleus qui sont apparus. À présent, plusieurs semaines après l’ouverture et la médiatisation, le phénomène de masse est légèrement passé et l’orage s’est donc calmé. Le casino retrouve en fait un noyau d’habitués des mois de septembre et octobre, une période propice à la présence de retraités qui viennent essentiellement se divertir pendant la semaine.

Des enjeux différents pour Julien Van de Rosieren

Julien Van de Rosieren a donc subitement quitté la Bretagne pour s’installer dans la région PACA et plus précisément à La Ciotat. Une occasion pour lui de se dévoiler un peu plus et de donner ses impressions et son état d’esprit actuel alors qu’il a bien conscience que les enjeux sont ici bien différents. Il fait face à un challenge du Plein Air vraiment captivant où l’idée de base reste de casser les codes d’un casino traditionnel comme on en voit partout ailleurs chez nos voisins français, mais également dans le Monde. C’est en quelque sorte pour lui une façon de redistribuer les cartes en touchant une cible bien plus jeune, qui a déserté les casinos suite aux nouvelles réglementations anti-tabac par exemple. L’établissement dispose des mêmes attributs qu’un casino traditionnel, mais profite d’une différence fondamentale sur l’expérience de jeu en proposant un ensemble agréable composé d’un jardin, mais également d’un espace extérieur… Julien Van de Rosieren apprécie particulièrement le fait que son casino ressemble plus à un village de vacances avec des jeux qu’à un casino comme un autre.

Un lieu de détente et de loisirs

C’est finalement devenu pour certain, plus un lieu de loisirs qu’un casino de jeux et Julien Van de Rosieren en a bien conscience depuis cet été où il a rencontré certaines personnes qui venaient uniquement pour le jacuzzi qui peut tout à fait se trouver privatisé, par exemple. D’autres visiteurs viennent uniquement pour goûter à la gastronomie du restaurant tenu par le chef cuisinier Arnaud Nieri, manger des burgers ou même jouer à la pétanque. Le casino Plein Air de La Ciotat est en quelque sorte un endroit où règne une ambiance de Feria avec diverses activités à petits prix.
Mais le casino, proposant ces services plutôt bruyants pour le voisinage, voit certains riverains grincer des dents pour le bruit causé dans les alentours et va devoir prendre des mesures acoustiques pour préserver l’environnement sonore du voisinage.

Un casino Plein Air à la pointe de la technologie

L’objectif premier du casino était d’attirer les nouvelles générations et donc de convertir les jeunes. Et cela passe forcément par la présence de jeux en réalité virtuelle présents au sein de l’établissement en très grande quantité. Les nouvelles technologies et plus particulièrement ce dispositif de VR permettent de parler le langage jeune et de drainer pour le coup une autre clientèle. Chaque casino peut avoir sa propre clientèle et il lui incombe de se créer la sienne. Dans le cadre des objectifs de celui de La Ciotat, ce n’est pas de trouver un potentiel de “flambeurs” ou de joueurs d’élite, mais plutôt de convertir des personnes qui n’avaient pas l’habitude de fréquenter les casinos.
La saison terminée, il est enfin temps de fidéliser la clientèle qui aime le plein air et le Casino dispose déjà d’un cahier des charges des animations, qu’il va poursuivre en hiver, bien défini. On sait par exemple que le budget animations s’élevait à 150 000 € cet été…

Julien Van de Rosieren reste discret sur les fonds débloqués et dédiés au casino cet hiver, mais il y a fort à parier que vous allez entendre parler encore souvent de ce casino qui surfe sur toutes les modes et qui a bien l’intention de continuer à se démarquer des autres durant les prochaines décennies à venir.