Nous allons commencer la semaine en vous parlant de choses qui peuvent fâcher certains dirigeants de casinos. Mais il faut bien admettre que tous les joueurs de machines à sous du monde entier, que ce soit sur une machine à sous en ligne ou en direct dans un casino terrestre, ont cru à un moment ou un autre comprendre le fonctionnement et les failles de la machine sur laquelle ils jouaient.
On aimerait tous tricher pour gagner
Et il faut savoir que c’est effectivement souvent ce qui arrive quand on connaît une série de chance. De même lorsqu’on joue sur plusieurs heures ou plusieurs jours sur la même machine à sous. On se retrouve alors envahis par cette forte impression d’avoir trouvé un moyen de battre le jeu sur le long terme. Ne vous mentez pas ! On y est tous passé un jour ou l’autre et y avons donc déjà songé ne serait-ce qu’une fraction de seconde.
Cela se concrétise alors par des actions diverses et variées que l’on juge légitimes pour remporter des gains comme lancer un certain nombre de spins d’une certaine manière, ou encore d’enchaîner les jeux dans un certain ordre. On imagine même parfois que l’on peut tromper la machine en changeant les mises de façon régulière. Mais au final, cela se termine toujours par un retour sur terre avec la réalité qui nous rappelle à l’ordre en nous faisant comprendre qu’il ne s’agissait en fait que de chance ou de malchance.
Des casinos qui s’adaptent aux tricheurs
Bien qu’il n’y ait aucun moyen reconnu ou officiel de tricher à une machine à sous, à moins de faire appel à du matériel spécialisé coûteux et rare, certaines personnes peuvent croire que l’on peut prédire naturellement ou presque les résultats d’une machine à sous. Cela vient indéniablement du fait que la machine à sous est censée être régie par un générateur de nombre aléatoire en fait. Ce qui explique un peu cela puisque lorsque l’on parle d’aléatoire, on mise tout naturellement sur l’imprévisible.
Mais cela n’a pas empêché un groupe de hackers russes de parvenir par exemple en 2017 et après des centaines d’heures d’étude, à comprendre le fonctionnement d’une machine à sous. Une équipe qui avait fait de ce fonctionnement leur étude principale à tel point qu’ils étaient capables au bout d’un moment de savoir quand appuyer sur le bouton spin pour que ce dernier soit gagnant.
La Russie et les machines à sous
Le plus impressionnant dans tout cela est que pour gagner, ils n’avaient en fait pas du tout besoin de tout un attirail d’appareil électronique. Ils n’avaient même pas besoin d’intervenir pour manipuler le jeu… Le secret résidait alors dans le fait de juste comprendre la machine à sous suffisamment pour l’exploiter à fond. Et il faut dire que si les triches techniques influent sur les mises en place de nouvelles procédures de sécurités chaque mois…ces casinos ne peuvent par contre pas grand-chose sur ce type de « fraude ». Ils n’ont alors pour recours que d’interdire les joueurs de jeux lorsque ces derniers sont repérés. Mais si vous souhaitez comprendre un peu mieux pourquoi nous parlons de Russes, il va falloir replonger quelques années en arrière, à une époque où les machines à sous Novomatic et Aristocrat étaient alors prises pour cibles.
On retourne donc en 2009 du côté de la Russie qui, sous l’influence de son Premier Ministre de l’époque Vladimir Poutine, interdit alors radicalement les casinos terrestres. Une législation qui forcera alors tout naturellement les établissements présents sur le territoire à vendre leurs matériels à très bas prix, car ces derniers étaient à présent inutiles et surtout inexploitables sur le sol russe.
Et ce qui devait forcément arriver…arriva. Certaines des machines à sous vendues à petits prix se sont retrouvées en fait entre les mains de gens mal intentionnés. Des personnes qui étaient alors convaincues de pouvoir trouver une faille exploitable et qui avaient tout ce qu’il fallait en leur possession pour y parvenir.
Les machines à sous Aristocrat et Novomatic
Après de nombreux mois d’étude intensive et de calculs savants, on parviendra alors à comprendre qu’une faille existait bel et bien sur certains modèles de machines à sous. Et il s’agissait donc ici d’anciens modèles des développeurs Aristocrat et Novomatic, deux leaders de l’industrie des casinos terrestres que vous connaissez assez bien sur Roulette.be puisque nous vous proposons souvent des articles sur ces deux sociétés.
Il faudra cependant attendre jusqu’en 2011 pour retrouver plusieurs casinos d’Europe reporter des incidents plutôt graves concernant certaines de leurs machines à sous. Il s’avérait alors que toutes étaient de la marque de Novomatic, et permettaient au moment des faits à certains individus de parvenir à piller ces machines à sous ; sans même que la surveillance ou encore les techniciens ne puissent trouver la moindre fraude dans ces agissements.
Une manière de faire comprendre à l’éditeur que ces personnes étaient parvenues en fait à tout simplement « identifier des tendances sur le résultat de ces jeux ». Et ce sont donc ces procédures qui ont permis en fait à l’éditeur de mieux sécuriser ses modèles au travers d’une opération sur les machines à sous qui s’avérait être alors un succès, permettant à Novomatic d’étendre les techniques sur les vieilles Aristocrat.
Une fraude qui influencera sur les machines à sous
Du côté des fraudeurs, tout le défi était d’éviter en fait de piller trop vite et subitement une machine. L’objectif des tricheurs était alors de faire en sorte de gagner un peu sur beaucoup, pour ne pas éveiller les soupçons de la sécurité. Mais pour cela il fallait avoir accès à un assez grand nombre de machines à sous de ces développeurs et c’est la raison pour laquelle les États-Unis sont ainsi très vite devenus le nouveau terrain de jeu de nombreux hackers russes sans vergogne. Mais l’un des fraudeurs russes se fera alors trop remarquer et ce ne sera alors qu’en faisant appel à plusieurs experts et en examinant les bandes vidéo à plusieurs reprises, tout en lançant une enquête nationale, que les autorités réussiront à comprendre la façon de procéder de ces fraudeurs et d’y mettre un terme en réparant cette faille.